La Sniper Ch. 02

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Mila rejoignit sa chambre en marchant comme un canard. Elle avait l’impression que l’énorme membre de Youri était toujours dans son minou et l’écartelait encore. Elle se mit au lit avec un linge humide sur le sexe en espérant qu’un peu de fraîcheur calmerait les tiraillements de son entrejambes. Mais l’inconfort physique n’était pas la seule raison qui fit qu’elle eut du mal à trouver le sommeil.

Depuis qu’elle s’était portée volontaire, elle avait toujours fait partie des tireurs d’élite. Elle n’avait jamais approché un adversaire à moins de 800 mètres jusqu’à hier. Et avec son talent de sniper, ses cibles n’avaient jamais le temps de souffrir contrairement à Youri qu’elle avait contribué à martyriser et avec son intimité encore bien !

Elle passa une mauvaise nuit et ne participa que du bout des lèvres au debriefing de section le lendemain matin. Le major leur accorda deux jours de permission mais elle n’avait guère le coeur à aller faire la fête en ville avec ses coéquipiers.

Dans l’après-midi, elle n’y tint plus ; sa conscience la tourmentait trop. Elle échangea ses habits civils contre sa tenue militaire et elle reprit le chemin de l’ancien abri anti-atomique.

Elle colla son oreille contre la porte blindée mais aucun son ne filtrait, ce qui ne voulait rien dire vu l’épaisseur de la porte et elle s’enhardit à l’ouvrir le plus doucement possible. Elle ne vit d’abord qu’Ilka, assise derrière le voltmètre puis son champ de vision s’élargit et elle vit Youri, à nouveau attaché à la table et, devant lui, un homme à priori plus jeune en train … en train de lui sucer la verge, les mains menottées dans le dos !

La voix de la Louve retentit « Plus que deux minutes mon minet. Sinon vous aurez droit au maximum du jus ! »

En regardant plus attentivement, Mila s’aperçut que c’était le second homme qui portait la cage autour de son sexe et des câbles la reliaient au voltmètre tandis que d’autres câbles plongeaient entre les cuisses de Youri, probablement fixés à ses testicules Elle s’avança dans la pièce.

« Ah, Mila, tu arrives à point nommé. Je suis en train d’obliger notre héros tchékiste à révéler son homosexualité. Dans moins de 90 secondes, Oleg va lui faire cracher son sperme ou leurs bites iront décorer les murs. »

Le jeune homme se débattait désespérément pour littéralement baiser la verge de Youri avec sa bouche mais les mâchoires serrées de ce dernier montraient sa détermination à résister à l’éjaculation malgré la menace de la décharge électrique.

Mila était tout à la fois révulsée par l’imagination perverse de la Louve et fascinée par la vue de cette fellation prodiguée par un homme sur un autre mâle. Quand elle avait commencé à s’intéresser aux garçons, elle avait très vite compris l’intérêt de cette pratique pour les empêcher d’aller plus loin mais ici la fellation était utilisée comme une arme de destruction des égos masculins.

Du coin de l’oeil, Youri aperçut Mila et tourna la tête vers elle.

A voir son regard déterminé, elle comprit qu’il préférerait se laisser émasculer à l’électricité plutôt que de rendre les armes et se laisser éjaculer dans la bouche désespérée du jeune homme.

Prise d’une inspiration subite et profitant du fait que l’attention d’Ilka était toute entière braquée sur le chronomètre et la molette du voltmètre, Mila ouvrit subrepticement son battle dress, exhibant sa lourde poitrine visible sous son soutien-gorge civil en dentelle et cligna des yeux en direction de Youri pour lui signifier : ‘jouis pour moi, une femme .. ;’

Youri cligna des yeux en retour et la regarda fixement tout en se cambrant pour enfoncer sa verge jusqu’à la glotte de l’homme qui le suçait.

Le jeune home émis une toux étranglée mais continua sa fellation, avalant sans doute le sperme de son partenaire involontaire. La Louve s’exclama :

« Je le savais ! Ces violeurs de femmes sont des homosexuels refoulés. »

« Ilka, il a parlé … » intervint Mila

«Mais je n’ai pas encore reçu de confirmation des Renseignements. » répondit-elle d’un ton sec. « Et de son propre aveu, ses informations sont sans doute dépassées. Par contre, il nous sera certainement utile dans le futur donc il est encore à moi. On gagnera du temps si je le brise maintenant » puis désignant Oleg :

Celui-là, je l’ai asservi en vingt-quatre heures, mon record ! En attendant, je vais leur en mettre plein le cul ! »

Elle fouilla un tiroir sous le voltmètre et en sortit deux objets que Mila identifia rapidement comme étant des vibromasseurs. Elle força le jeune homme à les sucer l’un après l’autre avant d’en enfoncer un entre ses fesses « Va t’asseoir dans le coin mon petit chien et je ne veux rien voir sortir de ton petit trou de cul ! »

Puis elle s’approcha de Youri avec l’autre vibro.

Mila cligna à nouveau les yeux dans sa direction avant de les garder fermés pour lui faire comprendre sa commisération. Lorsqu’elle les rouvrit, Ilka terminait d’enfoncer l’engin dans l’anus de Youri qui serrait les dents pour ne pas proférer le moindre son.

Elle trabzon escort arracha ensuite la cage du pénis du jeune homme et s’escrima à la repasser autour de la verge de Youri qui s’était suffisamment dégonflée pour subir cette nouvelle indignité.

Mila ne savait quelle attitude adopter. Rester, se taire et se rendre complice des sévices infligés par la Louve ; rester et protester probablement vainement ou partir essayer de convaincre sa hiérarchie d’intervenir?

Youri ne l’avait pas quittée des yeux tandis qu’Ilka le sodomisait gaillardement en ricanant de plus belle quand soudain un téléphone de campagne se mit à vibrer et elle dut s’interrompre pour y répondre.

« Oui mon colonel. Je vais vous l’envoyer. J’ai justement la caporale Polenko avec moi ; elle va vous l’amener. » Puis se tournant vers Mila : « Aide-moi à l’habiller et escorte-le jusqu’au bureau du colonel aux Renseignements! »

Dix minutes plus tard, Mila faisait sortir son prisonnier menotté de l’abri, le tirant d’une main par une chaîne fixé à un collier de fer autour de son cou et le menaçant de l’autre avec les électrodes d’un aiguillon à bestiaux. La dernière chose qu’elle entendit en sortant de l’abri furent les sanglots d’Oleg et la voix de la Louve ;

« Viens ici mon petit chien, il est temps de te rebrancher ! »

« Vous faites une fixation sur l’électricité dans cette unité . Je ne savais pas qu’il vous restait autant de centrales …» grommela Youri

« Je ne vais pas vous présenter des excuses pour ce que vous avez subi. Après tout, vos troupes ont fait bien pire à nos civils en commençant par Ilka mais sachez que je ne suis pas d’accord avec ces méthodes.»

« J’aurais du mal à oublier cet épisode mais je vous remercie néanmoins pour votre soutien … moral aujourd’hui. J’ai moins apprécié hier.»

« Je vous saurais gré de garder cela entre nous. Maintenant taisez-vous, à partir d’ici on pourrait nous entendre. »

Ils arrivèrent devant le bureau des Renseignements. Mila frappa à la porte et une voix autoritaire leur cria d’entrer.

« Caporale Polenko mon colonel et voici le prisonnier .. ..»

« Simiakov. Merci caporale, repos. Colonel Simiakov, vous pouvez remercier votre mère ukrainienne de naissance grâce à laquelle vos conditions de détention vont radicalement changer. »

« Ma mère est à Moscou … »

« Oui mais elle a un smartphone et elle s’est fort inquiétée en recevant des photographies de son fils prisonnier. »

« Quelles photos colonel? »

« Rassurez-vous, rien de ce qui s’est passé en bas ; nous avons utilisé celles que nus avons prises à votre arrivée. »

« Donc vous avez inquiété ma vieille maman … je n’en vois ni l’utilité ni le gain pour votre camp. »

« J’y viens. Votre mère a immédiatement téléphoné à votre père, le général, pour lui …heu … suggérer de prendre contact avec nous pour obtenir votre libération. »

« Ah, je vais être libéré? »

« Désolé de vous décevoir mais ce n’est pas dans notre intérêt … La valeur d’un otage fils de général russe est bien trop élevée pour être négociable … du moins dans l’immédiat. D’autant plus que votre père connaît la réputation de la Louve ! Nous allons donc vous garder au chaud pour voir ce que votre père peut nous proposer.»

« Mon père ne trahira jamais la Rodina , c’est un grand patriote !»

« Nous verrons. En attendant, vous ne serez plus sous la garde de la capitaine Vychenko. »

« Vous m’en voyez ravi … j’en avais plein le … dos »

« Sergente Polenko, vous êtes dorénavant promue et responsable de ce prisonnier. Traitez-le selon la Convention de Genève mais il reste entravé. C’est bien compris? »

« Oui mon colonel ! »

« Tâchez de le tenir à l’écart de la troupe. Vychenko n’est pas la seule à vouloir se venger ! »

« Où puis-je l’enfermer colonel? »

« Emmenez-le en haut, dans ce qui reste du grenier ; il y a encore une pièce qui ferme à clef et il devrait y être à l’abri de Vychenko »

Mila tira Youri derrière elle dans l’escalier. L’homme faillit se pendre en perdant l’équilibre sur des marches plus endommagées que les autres mais il parvint à retrouver son équilibre et ils finirent par arriver dans les ruines des soupentes.

Elle le fit entrer dans l’unique pièce qui possédait encore une porte, l’aida à s’asseoir avec ses menottes dans le dos contre une poutre de soutènement qu’elle entoura de la chaîne reliée à son cou et qu’elle fixa une fois en bout de course à un vieux crampon opportunément fixé dans la poutre.

« Je vais nous chercher à manger et des seaux pour faire vos besoins et vous laver. Ne faites pas l’imbécile en attendant ! »

« Comme si vous m’en aviez laissé la possibilité .. . »

Elle profita de ce répit pour se procurer des tampons vu l’arrivée soudaine de ses menstruations particulièrement abondantes ce mois-ci. Malgré l’inconfort, elle était soulagée de ne pas subir les conséquences de ses cabrioles avec son trio de partenaires sexuels.

Au fur et à tunceli escort mesure, elle essaya d’améliorer les conditions de détention du prisonnier. Elle dénicha un matelas et des couvertures plus ou moins propres, des couverts en plastique pour les repas et même du papier toilette, denrée rare dans le camp et, pour finir, remplaça la chaîne de cou par un fer à la cheville et le débarrassa de ses menottes.

Après trois jours, elle commença à partager ses repas tout en restant prudemment hors de la portée de la chaîne ; elle soupçonnait le tchékiste d’être entraîné à maîtriser, même entravé, n’importe quel adversaire.

Youri s’avéra un convive amusant et surprenant. Il connaissait par coeur le Boris Godounov de Pouchkine et chanta même à voix basse des extraits de l’opéra de Moussorgski qui s’en était inspiré. Il avait une très belle voix et quand il chantait, les yeux de Mila se perdaient dans les siens, hypnotisée par la beauté du chant et par le regard éclatant du chanteur.

« Comment est-ce qu’un homme cultivé comme vous a pu finir chez les bouchers? »

« On n’est pas toujours – pas souvent – maître de son destin » répondit-il avant de se murer dans le silence comme si des souvenirs déplaisants remontaient à la surface.

La section de Mila était repartie en mission avec un autre sniper anti-matériel et elle n’avait pas beaucoup d’autres fréquentations amicales dans le camp – si on excepte Ilka qu’elle pouvait difficilement qualifier d’amie. Elle passait donc de plus en plus de temps dans la cellule de Youri.

Pour occuper les longues heures, il lui apprit même quelques rudiments de français et d’anglais qu’il avait glanés lors de missions en Europe de l’Ouest et qui permirent à Mila de mieux comprendre certaines subtilités du mode d’emploi de son PGM .50.

Tous les jours, elle envoyait un code SMS ‘RAS’ au colonel des Renseignements qui lui répondait par un laconique ‘OK’ sans daigner la mettre au courant d’éventuels développements concernant son prisonnier.

Jusqu’au huitième jour en fin d’après-midi.

Ils étaient en train de partager un frugal souper de pain de seigle et de fromage lorsqu’une énorme explosion retentit qui fit trembler les murs du cachot improvisé et tomber quelques tuiles.

Alarmée, Mila se leva soudainement pour aller aux nouvelles lorsque ses jambes furent brusquement fauchées sous elle. Avant qu’elle ait eu le temps de réaliser quoi que ce soit, elle fut traînée sur le sol, un bras encercla son cou et commença à l’étouffer. Puis ce fut le noir.

…..

Mila éternua. Un second éternuement suivit immédiatement et un troisième se préparait lorsqu’elle compris qu’elle avait un brin de paille fiché dans une narine et secoua la tête pour s’en débarrasser. Un brusque cahot ramena la paille au nez l’obligeant à secouer la tête à nouveau. Un bâillon lui obstruait la bouche, ses mains et ses pieds étaient entravés mais ses yeux n’étaient pas bandés, ce qui ne changeait pas grand-chose à sa vision vu qu’elle semblait être complètement submergée par la paille. Une voix bien connue retentit

« Ah, ma Princesse Ludmila est réveillée ! »

« Gou … suii gje? »

« Vous êtes dans un chariot céleste tiré par le vaillant Bucéphale, en route pour la région de Lviv »

« Gvou ghet gfou »

« Pas du tout, ce qui aurait été fou, c’était de rester à Potlava avec deux armées russes en train de donner l’assaut »

« Ligherez ghwa ! »

« Un peu de patience, nous allons bientôt faire faire halte pour la nuit ! »

Mila se débattit dans la paille et finit par créer une ouverture suffisante pour découvrir son environnement. Elle se trouvait en effet dans une charrette tirée par un cheval et probablement chaussée de pneumatiques comme la plupart des charrettes utilisées par les paysans ukrainiens trop pauvres pour s’offrir un tracteur. Assis à la place du conducteur, un homme dont elle ne voyait que le dos mais la voix était bien celle de Youri. Ils s’arrêtèrent sous un arbre et il se tourna vers elle.

« Désolé d’avoir dû me montrer brutal mais je n’avais pas le temps de vous convaincre d’évacuer en vitesse. L’explosion dont vous vous souvenez n’était que le signal de départ d’un bombardement pour éliminer votre état-major. Je suis au regret de vous dire que l’immeuble où nous nous trouvions a été entièrement détruit à l’exception probable de l’abri. Cette chère Ilka est donc ensevelie vivante sous quelques tonnes de débris. »

« Kalé ou air e mwa? »

« Bon, pour commencer, si vous me promettez de ne pas hurler ou de faire une autre bêtise, je vous enlève le bâillon… »

« O Eh ! »

Il se retourna, défit le bâillon et Mila put faire fonctionner ses mâchoires endolories avant de redemander :

« Comment sommes-nous arrivés ici? Qu’allez vous faire de moi? »

« Dans le désordre : vous êtes mon otage et, après vous avoir rendue inconsciente, j’ai utilisé vos clefs pour nous faire sortir du grenier. Ensuite, je vous ai portée sur mes épaules jusqu’à une brouette qui était uşak escort plus pratique pour vous emmener ainsi qu’un AK47, un pistolet et une ration militaire que j’ai pu récupérer au passage.

Ensuite avec la brouette, j’ai couru jusqu’à la première ferme près de votre QG où j’ai volé cette charrette pendant que les occupants de ladite ferme se terraient. »

« Vous m’avez prise en traître ! »

« Désolé mais je n’avais vraiment pas le temps de négocier ; je savais depuis le début que ma mission se terminerait ainsi ! »

« Vous saviez que notre état-major serait bombardé malgré votre présence? »

« Ma présence importait peu… je ne suis pas Youri Pavlovitch Simiakov qui, à ma connaissance, fait la fête du côté de Sotchi … »

« QUOI?! Qui êtes-vous alors? »

« Je suis bien du FSB mais seulement major et suffisamment anodin pour être sacrifiable sans hésitation . Ma hiérarchie ne s’est même pas donné la peine de me donner des instructions pour après le bombardement et l’offensive.»

« Comment vous appelez-vous si ce n’est pas indiscret? »

« Ivan Mikhaïl mais vous pouvez aussi m’appeler Rouslan, ô Princesse Ludmila ! »

« Ivan Mikhaïl … sans le prénom du père … vous avez été abandonné à la naissance? »

« Exact. »

« Puis l’orphelinat, l’académie militaire des cadets et le FSB? »

« Pour ne rien vous cacher. »

« Comment avez-vous fait pour diriger le bombardement. Je ne vous ai pas quitté d’une semelle ces derniers jours? »

Il montra son avant-bras maintenant bandé comme sa cuisse.

« Je vous ai dit que vous ne m’aviez pas bien fouillé. J’avais une puce GPS dans le bras. Depuis le début, mon but était de me faire prendre et d’activer la puce dès que j’aurais été conduit à votre QG. Cela avait mal commencé car nous avions prévu de nous rendre une fois arrivés à la ligne de front, pas de nous faire tirer comme des lapins cent kilomètres avant. Ceci dit, je vous rassure, j’ai laissé la puce dans votre camp ; nous ne risquons plus de prendre un missile sur la tête. »

« Pourquoi m’avez-vous emmenée avec vous? Comme otage, je ne vaux pas grand-chose … »

« Cela dépend pour qui … Moi je n’avais pas le coeur à vous laisser en plein milieu de l’Armageddon . »

« Bon, vous m’avez sauvée, merci mais quelles sont vos intentions à mon égard? »

« Vous vous rendez compte que nous sommes morts? Quel que soit le vainqueur de l’affrontement, ils retrouveront nos affaires personnelles dans les décombres et il y aura assez de corps non-identifiés pour que nous soyons rayés des cadres.

Ma mission est accomplie, je suis un héros mort au service de la Sainte Russie et je me retire de cette guerre aussi absurde que fratricide et j’espère que vous en ferez de même. Sinon, vous pourrez me quitter à proximité de Lviv. Au moins je vous aurai fait gagner quelques jours de répit. »

« Vous comptez rejoindre Lviv à 800 kilomètres d’ici en charrette à cheval? »

« Pas sur tout le trajet mais personne ne va gaspiller une roquette sur un cheval. Donc, pour le moment, c’est le moyen de transport le plus sur. Quand nous serons hors de portée de l’aviation de combat, je trouverai bien le moyen de voler un véhicule à moteur. »

« Pour cela je fais confiance à l’école du FSB ; y a pas mieux à part la famille Corleone ! Mais à propos de confiance, est-ce que vous pourriez me détacher ; j’ai un pressant besoin … »

« Pour vous citer, j’espère que vous ne ferez pas l’imbécile. . Nous sommes encore trop loin de la frontière polonaise pour que je commence à courir …. »

Quand elle revint, il avait attaché Bucéphale à l’arbre et déchargé une partie du foin en-dessous de la charrette.

« Je n’ai pas de couverture ; il faudra se contenter du foin pour ne pas prendre froid »

« En se serrant l’un contre l’autre, on aura plus chaud »

« Princesse Ludmila, puis-je vous rappeler que Rouslan n’est pas un chevalier mais un guerrier? »

« Vous connaissez tout Pouchkine par coeur? »

« Non mais j’ai toujours raffolé de ce poème épique … »

« Moi je n’ai vu que le film …ukrainien …et à moins que le scénariste a commis une grave erreur ce n’est pas Rouslan qui enlève Ludmila mais le sorcier Tchernomor »

« Les trois prétendants, nous savons qui ils sont … Quant au sorcier Tchernomor, disons que c’était Youri Simiakov. Moi je suis Rouslan et le but de ma quête est de te sauver Princesse Ludmila. »

Mila rougit et se détourna pour ouvrir la ration de survie que Youri-Ivan-Rouslan avait réussi à emporter malgré la précipitation de leur fuite.

« Ivan … »

« Si tu ne veux pas de Rouslan, appelle-moi au moins Vanya, c’est plus gentil »

« Vanya, il faudra qu’on se procure de quoi manger. Nous n’irons pas loin avec cette seule ration »

« A chaque jour suffit sa peine. Tu peux manger ma part ; les émotions m’ont coupé l’appétit.»

« Je n’ai pas faim non plus. On garde la ration pour demain matin. »

La nuit était tombée et la fraîcheur nocturne les poussa à se pelotonner face à face dans le foin. Collés l’un contre l’autre, ils dégageaient une agréable chaleur et , à sa grande surprise, Mila sentit sa corolle s’ouvrir et ses tétons durcir au contact du corps masculin. Essayant de détourner sa propre attention, elle lui murmura à l’oreille.

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